La Frana del 1922
Une ville près de Messine submergée et détruite par un glissement de terrain
Le travail de sauvetage.
Rome, un télégramme reçu aujourd'hui par le ministère de l'Intérieur de Messine, contenait ce qui suit :
« La nouvelle est arrivée d'une terrible catastrophe qui s'est produite dans une petite ville de notre province et précisément dans la municipalité de San Fratello. Cette municipalité se dresse sur une montagne, et ce soir, à cause de la corrosion produite par les eaux, les rochers se sont effondrés, accablant presque toutes les maisons du village en ruines. Parmi les autres bâtiments en ruine dans le gouffre figurent la cathédrale et l'hôtel de ville. Le nombre de morts et de blessés n'est pas connu car les détails de la terrible tragédie manquent. On sait qu'au moins cinq cents familles sont sans abri ».
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Plus tard, ces autres nouvelles sont arrivées de Messine :
« Le glissement de terrain continue à San Fratello, son mouvement, et menace sérieusement l'autre partie de la ville, qui a été dégagée. Un triste cortège de charrettes, d'animaux et de personnes, chargées d'objets ménagers, cherche refuge ailleurs. On pense que la ville devra être reconstruite ailleurs, car elle est actuellement fondée sur des terres minées par une profonde corrosion souterraine. Le préfet Frigerio est sur place, où il donne des instructions énergiques pour éviter les pertes humaines. De nombreux bâtiments ont été submergés et engloutis, et parmi eux l'église, le tribunal correctionnel, la mairie et la route départementale intérieure de la commune ont tous disparu.
L'histoire du préfet de Messine sur la catastrophe de San Fratello
Pertes limitées à deux. 500 maisons détruites, 300 en danger. Le glissement de terrain dû à un mouvement tellurique
Le préfet de Messine, comm. Frigerio, revenant des lieux de la catastrophe, a fourni les détails suivants. La catastrophe est terrifiante. La ville de San Fratello n'est plus qu'un lieu de désolation complète et déchirante. Le pays est resté complètement désert et malheureusement le glissement de terrain ne montre aucun signe d'arrêt. Elle menace de ruine jusqu'à la dernière maison encore debout. Les 11 000 habitants ont presque tous fui sous l'effet de la terreur.
Malheureusement, deux victimes sont à déplorer, une pauvre femme de 85 ans et son fils décédé pour avoir tenté de la sauver. Si l'on n'a pas à déplorer de nombreuses victimes, on le doit à l'archiprêtre de la ville et au capitaine des carabiniers, qui firent évacuer les maisons les plus immédiatement menacées par les habitants.
De nombreuses personnes semblent portées disparues car elles ont fui vers la campagne.
Outre la cathédrale, d'autres églises ont été détruites. La villa du général Di Giorgio et celle de l'ancien conseiller provincial cav. Nucifer ont été, entre autres, complètement détruits.
Depuis les premières heures de ce matin, les autorités militaires et civiles sont sur place avec de la nourriture et du matériel pour la construction de casernes.
Le glissement de terrain a ruiné toute la partie ouest de la ville sur une longueur de 650 mètres et une profondeur de 50. Les rochers qui se sont détachés de la montagne ont heurté et balayé violemment des arbres, des maisons et des rues centenaires sur leur passage.
500 maisons n'existent plus et 300 sont en danger.
Le glissement de terrain de 2010
Par la suite, il a été reconstruit et 88 ans plus tard, le 14 février 2010, il a été touché pour la deuxième fois par un glissement de terrain.
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Plus de 60 maisons ont été évacuées mais désormais même les habitants qui n'ont pas été contraints de quitter leur domicile ont décidé de quitter le centre et sont dirigés vers les communes voisines par la famille ou des amis. Le front du glissement de terrain s'élargit visiblement. Des dizaines de maisons se remplissent de fissures et une grande fissure est également apparue dans l'église de San Nicolò. Parmi les causes aussi le mauvais temps des derniers jours.
Les fidèles ont apporté la statue du saint et le crucifix sur la place pour éviter qu'ils ne soient détruits par d'éventuels effondrements et en signe de dévotion. En commun il y a un sommet de la Protection Civile. Le représentant provincial Bruno Manfrè a déclaré que "le glissement de terrain bat son plein". La masse de terre qui descend vers la vallée a entraîné quelques lampadaires. Les zones les plus touchées par le glissement de terrain sont les quartiers de Stazzone, où l'église mère est également endommagée, et Riana, mais le glissement de terrain affecte également le quartier de Fontananuova. Il y a trois "rangées" de maisons touchées par le glissement de terrain, toutes nouvellement construites, et pour le moment elles ne sont pas accessibles en raison de problèmes statiques.
L'alerte a été donnée hier soir, à tel point que la Municipalité avait ordonné l'évacuation des maisons concernées.
Il paese, una volta fiorente e pieno di vita, divenne un luogo fantasma, con le strade deserte e le case vuote, segnate dalle crepe profonde che si erano aperte nei muri. La chiesa madre, già danneggiata dal crollo del 1922, vide aprirsi una nuova spaccatura nel suo tessuto, mentre la statua del santo protettore, San Nicola, veniva trasferita dalla sua dimora alla piazza del paese, in un gesto di supplica e invocazione di protezione.
Le operazioni di soccorso furono avviate immediatamente, con il coordinamento della Protezione Civile provinciale e l'arrivo sul posto di ambulanze e squadre di volontari. Tuttavia, la situazione era estremamente critica, con il fronte della frana che si allargava a vista d'occhio e il terreno che continuava a cedere sotto il peso delle piogge incessanti.
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Il sindaco e gli altri amministratori locali lanciarono un appello urgente alle autorità nazionali e regionali, chiedendo interventi coordinati e tempestivi per affrontare l'emergenza. La provincia di Messina non era l'unica ad essere colpita dal maltempo, con danni gravi segnalati anche nell'Ennese, nel Trapanese e in altre zone della regione, dove strade, linee ferroviarie e aziende agricole erano state devastate dalle forti piogge e dalle frane.
La frana del 2010 fu un'altra terribile prova per la comunità di San Fratello, ma come già accaduto in passato, gli abitanti dimostrarono una straordinaria resilienza e solidarietà, unendosi per affrontare insieme le avversità e cercare di ricostruire le proprie vite, anche se la paura e il dolore per la tragedia rimasero a lungo impressi nella memoria di tutti.